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Monsieur Pétrus Sambardier
Conférence du 8 février 2003

 

 

Conférencier : Guy Borgé

Compte-rendu extrait du Bulletin n° 229 de juin 2003

 

 

Quinze heures pétantes, ce samedi 8 février 2003, M. BORGE monte sur le tabagnon pour nous présenter une figure lyonnaise bien connu des lecteurs de la presse lyonnaise : Pétrus SAMBARDIER, journaliste - pardon, publiciste dans différents journaux du Lyon de naguère : Le Réveil Républicain, le Salut Public et la Dépêche de Lyon.

Né en Beaujolais en 1875, à Regnié - Durette (autrefois 2 villages distincts), Pétrus SAMBARDIER s'attache très vite à la ville de Lyon où il devient journaliste et s'installe finalement à la Croix-Rousse, au dernier étage d'un bel immeuble du boulevard d'où il domine Lyon. Tout là-haut, il médite - quand il en a le temps - et contemple, de ses fenêtres, vingt siècles d'histoires mouvementés.

Au cours de sa carrière, imprégnée de vie lyonnaise, Pétrus SAMBARDIER a rédigé quantité d'articles qui révèlent ses talents de fine plume. En 1911, Pétrus SAMBARDIER fit partie du comité qui oeuvra à l'érection du monument de Laurent MOURGUET dans le 5ème arrondissement. Il fut aussi membre fondateur sous le pseudonyme de Pétrus BATILLON, de l'Académie des Pierres Plantées.

Il légua en héritage tous ses papiers à son ami Martin BASSE (membre du comité directeur des Amis de Lyon et de Guignol en 1941) qui les tria et composa un recueil intitulé « La vie à Lyon de 1900 à 1937 » qui fut publié en 1939, un an après la mort de SAMBARDIER. Cet ouvrage, devenu rarissime, est préfacé par Edouard HERRIOT qui appréciait le journaliste et illustré par E. BROUILLARD, peintre bien connu des amateurs d'art lyonnais.

SAMBARDIER est décédé en 1938. Son souvenir est conservé par un buste situé dans le jardin des Chartreux et une rue dans le 4ème arrondissement.

Dans la seconde partie de cette réunion, Guy BORGE nous a présenté de nombreuses diapositives, certaines jamais vues, qui ont réveillé le passé et aussi bien des souvenirs : les voitures à impériale, les gares de la Croix-Rousse, la Galoche, ce bon vieux petit train qui reliait la Croix-Rousse à Trévoux, le tramway (que dis-je le tramevet), le trolleybus de la ligne 13, la Grand-Côte en plein travaux, les aventures post-mortem du crocodile du dôme de l'Hôtel Dieu. Et bien d'autres encore.

Avec humour, avec une infinie gentillesse, M. BORGE a captivé tous ces lyonnais venus l'écouter parler de ce journaliste de qualité, chenu gone, commentateur averti et acteur de la vie lyonnaise, qu'était Pétrus SAMBARDIER.

Merci à Monsieur Guy BORGE et à son épouse, fidèle collaboratrice, pour cette conférence menée tambour battant… et sans note !

Et comme de bien s'accorde, après les applaudissements bien mérités, tout le monde s'est retrouvé autour des bugnes et d'un verre de vin de Millery, vous savez bien les gones, ce vin que Louis XIV faisait venir à Versailles ! Pour le plaisir sûrement… et pour l'étiquette aussi, peut-être !

Christian Bonjour

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paru dans « Le Progrès » le 12/02/2003

 


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