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Aux Amis de Guignol:
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La brioche des rois était au programme de rentrée de la Société des Amis de Lyon et de Guignol. Mais aussi le « vin de Millery », comme l'a précisé son président, Gérard Truchet.
Il s'imposait, puisque Jean-Guy Mourguet avait choisi de parler, devant une copieuse assistance, de Ninon Vallin, née en 1886 dans cette charmante commune lyonnaise.
La voix de la grande cantatrice a été aussi présente grâce à des extraits de quelques-uns de ses 458 disques enregistrés tout au long de sa carrière, au cours de laquelle ses qualités vocales lui ont permis de passer, sans problème de « Manon » à « Carmen ».
Ninon a « plus chanté à Buenos-Aires qu'à Paris », soulignait Jean-Guy Mourguet. Mais il nous reste d'elle des documents riches de souvenirs : son entrée au Palais Garnier le 27 mars 1920 dans le rôle de Thaïs, revêtue d'un costume du grand couturier Poiret, où encore son interprétation, dans un autre répertoire, du « Temps des Cerises » enregistré en 1936. Ninon Vallin qui a chanté de par le monde qu'elle parcourut le plus souvent en transatlantique, fit ses adieux à la scène en août 1957. Pour les Lyonnais toutefois, c'est le souvenir de son dernier récital offert au théâtre de verdure de la Sauvagère, dans son domaine de Millery, le 28 juillet 1957, qui reste en mémoire. Symboliquement, elle interpréta « La Dernière Valse » avant de tirer sa révérence, cette fois-ci devant Dieu et les hommes, un jour de novembre 1961...
Gérard Chauvy
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