Le cours de langue lyonnaise, répondant à une demande, a débuté il y a 4 ans avec une trentaine d'inscrits, ils sont aujourd'hui quatre-vingt dix.
2 heures par mois, d'octobre à mai, les participants, s'initient au parler lyonnais, dont la notoriété est due à Guignol qui a su pousser à l'extrême certains traits régionaux.
Anne-Marie Vurpas, linguiste connue pour ses études nombreuses sur les patois et les régionalismes, en est le professeur.
D'origine lyonnaise, habitant Lyon, elle apporte ses connaissances précises et sa compétence d'université.
Gérard Truchet, président de l'association, complète cet enseignement par une prononciation très juste. « Il rend les mots vivants. Il sait les mettre dans un texte avec l'accent », apprécie AM Vurpas.
Maintenir une tradition
A la fin de la deuxième année de cours, chacun reçoit son diplôme. L'un « a suivi avec assiduité les cours de notre français régional afin d'enrichir les connaissances et de maintenir une tradition faisant partie intégrante de notre patrimoine » (1).
Car, il n'est pas question de « gueniller » pendant des heures sur un travail écrit ! Tout se fait en « bavassant » et chacun suit son rythme.
Seule une présence régulière est récompensée. Cette année, une trentaine de participants reçoit le diplôme. Le président « fait peter la miaille » aux dames parmi lesquelles se trouve sa « fenotte ». Le lauréat s'engage à utiliser notre parler lyonnais à seule fin que celui-ci vice par-delà les décennies (1).
« Pour sûr » dans son « Paradis », Guignol a reconnu ses « belins et ses belines » !
J. C.
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(1) Texte inscrit sur le diplôme remis à chacun.
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