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Bulletin n° 251
Novembre 2010

 

Le bulletin présente en plus des rubriques traditionnelles :

Le Billet du Président
Ohé ! Les gones …
Nos activités passées (conférences, mâchon, etc...)

Les articles suivants :

La fondation Debrousse


Extrait de l'article :
 

François-Hubert Debrousse, né à Surgères en Charente Inférieure (devenue Charente-Maritime le 4 août 1941) le 23 mai 1817, mourut à Paris le 22 août 1878. Il avait créé le Courrier de France en 1871. Il avait surtout été l'artisan de grands travaux publics en Espagne et en Italie, tels que la canalisation de l'Ebre et des lignes de chemin de fer notamment celle de Rome à Civita-Vecchia. A Paris, l'opération du boulevard Magenta lui permit de faire connaître son expérience de grand propriétaire immobilier, et lorsqu'il se fut rendu acquéreur de terres importantes dans la province d'Oran, il y construisit le barrage de l'Habra.
Lors de nos désastres de 1870 et 1871, il sut faire déjà usage de sa fortune pour aider la défense nationale, par des dons de mitrailleuses par exemple.
Toute son œuvre inspira […]
écrit par Guy VALARCHER

Armoiries de la ville de Lyon (2de partie)


Extrait de l'article :
 

Après quelques règles rudimentaires d'héraldique, nous avions vu les représentations depuis le premier blason « officiel » en 1320 jusqu'au Premier Empire.
L'Armorial de l'Empire est abandonné lors de l'établissement de la Restauration. L'ordonnance du 26 septembre 1814 de Louis XVIII autorise le retour des blasons pour les villes. En effet, une ville qui arborait un blason durant la monarchie pouvait demander à la Commission du sceau le retour de l'emblème. Depuis avril 1814, l'administration municipale de Lyon avait repris ses anciennes armoiries qu'elle avait obtenues grâce à la bienveillance paternelle des Rois. Mais il faudra attendre le 11 février 1815 pour que cet usage soit délibéré au Conseil municipal. C'est à l'initiative du maire Jean Joseph Méallet, comte de Fargues que cette légalisation est souhaitée. Il présente des dessins de ces armoiries réalisées par M. Revoil, […]
écrit par Jeris CASTELBOU

Des musiciens chez Guignol (2de partie)


Extrait de l'article :
 

En 1907, Pierre et Eléonore Neichthauser achètent le théâtre du Gymnase 30 quai Saint-Antoine. La renommée de ce théâtre ne se fait pas attendre. Les marionnettes évoluent avec talent et devant le castelet Madame Commarmont, au piano, assure la partie musicale. Elle accompagne également les tournées théâtrales de Guignol organisées dans les différentes villes d'eau. En 1908, lors du centenaire de Guignol, Madame Commarmont avec un entrain endiablé dirige, cette fois-ci, l'orchestre Moulin- Clavandier. Signalons qu'en 1895, toujours dans ce théâtre dirigé par Joseph Mercier, une gravure signée de Girrane (Gustave Garnier) montre un pianiste en action dont l'histoire n'a pas retenu son nom. Au lendemain de la guerre, Pierre Neichthauser, fait donc, à son tour, appel aux frères Vachod. Inlassablement, ils interprètent la musique pour Guignol mais aussi, pour les acteurs des films muets […]
écrit par Gérard TRUCHET

Le pont Lafeuillée et ses lions


Extrait de l'article :
 

La traversée des fleuves est un problème récurrent à Lyon. Dès la plus haute antiquité la traversée du Rhône et de la Saône s'est révélée être une question primordiale pour l'extension de la Ville. Le premier pont en pierre fut érigé sur la Saône vers 1070, ce fut le Pont de Pierre qui fonctionna jusqu'en 1846, date à laquelle lui succéda le pont du Change qui fût présent dans le paysage lyonnais jusqu'en 1974. Ce pont se révéla être d'une importance stratégique pour la ville, puisqu'il fut le seul à enjamber notre rivière pendant très longtemps. De plus ce pont était un maillon important car il permettait de traverser la Saône et reliait les faubourgs de Vaise à la commune de la Guillotière par la rue Mercière et le pont de la Guillotière, c'est-à-dire la route de Paris au Dauphiné et plus loin à l'Italie.
Par la suite, d'autres ponts vont enjamber la Saône, ce sera le Pont Volant en amont du Pont Tilsitt, vers la Passerelle du Palais de Justice. Puis plus proche de nous […]
écrit par Jean-Paul TABEY

Ernest Neichthauser ou Guignol incarné (2de partie)


Extrait de l'article :
 

La guerre terminée, Ernest reprend place au Théâtre devenu Théâtre Guignol Mourguet. Le « quai » connaît un succès sans précédent, pendant l'entre deux guerres, grâce à une troupe excellente comprenant, outre Ernest, Eléonore (remplacée en 1930 par Claudia MAZIERES, également costumière) et Pierre NEICHTHAUSER, parfois Olympe NEICHTHAUSER, Augustine et Frédéric JOSSERAND, Joseph MORITZ, Fernand OLDRA - dessinateur et peintre -, Albert AVON, et qui joue les pièces de l'inventif Albert CHANAY. Les représentations à l'international, comme à l'Institut français de Londres en 1927, ou lors des congrès internationaux de marionnettes valent à Guignol d'être proclamé à l'unanimité marionnette nationale.
Ernest va désormais être l'interprète incomparable de Guignol, lui insufflant son allant, son esprit, sa verdeur. Comme l'écrivait […]
écrit par Jean-Pierre MERCIER

et quelques autres…

 


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